Yolocaust, le projet qui pose question

Depuis mercredi dernier, le projet Yolocaust a pris une tournure virale, entraînant même une mise hors-ligne du site. Un phénomène qui a secoué le monde médiatique. Parmi les très nombreux articles, voici
Parce que l’exposition du Bal consacrée à Stéphane Duroy m’avait semblé, entre l’espace du rez-de-chaussée et celui du sous-sol, écartelée entre deux tensions difficiles à réconcilier. Parce que l’auteur lui-même, lors de la présentation, était apparu dans un moment de forte remise en question de sa pratique photographique. Parce qu’enfin, il avait lancé cette phrase…
« Photo d’évocation » : le terme est revenu à plusieurs reprises dans la bouche de Stéphane Duroy pour caractériser ses images. Stéphane Duroy : l’un de mes héros de jeunesse. Une manière de photographier totalement démarquée du photoreportage, sans effet appuyé, si loin de toute expressivité. Je me souviens de ses quelques photos du camp d’Auschwitz…
L’expo Hergé au Grand Palais (attention, il ne reste que quelques jours pour la voir) est l’occasion de raviver les plaisirs de la tintinophilie. Mais au fait, est-ce que Tintin aimait la photo ? On l’a beaucoup dit : Hergé (Georges Remi de son vrai nom : prenez les initiales, inversez, hop, ça fait Hergé)…
La chronique précédente posait la question de manière radicale : qu’attendre d’une exposition et avec quelle attitude l’aborder ? Or l’actualité nous permet de mettre nos attentes à l’épreuve de deux expositions parisiennes qui prennent pour matière le rôle des images dans les mouvements de protestation et d’affirmation des droits humains : Soulèvements (au Jeu…
C’était sous le Second Empire. La photographie avait vingt ans. Riche de tous les possibles, certainement, mais encore prisonnière de ses limites techniques. De ses temps de pose à rallonge. Loin, bien loin de conquérir l’instantané. Mais qui d’autre qu’elle aurait donc pu aller chercher cette instantanéité ? Le dessin bien sûr ! « Spectaculaire Second…
Visiter une exposition semble une opération évidente. Il suffit de marcher, s’arrêter de temps à autre pour considérer une oeuvre un peu plus longuement, se déplacer de quelques pas, recommencer, et finir par acheter le catalogue ou au moins, quelques cartes postales. Mais à l’intérieur de cette attitude générique, quelques questions pratiques se posent :…
Un des miracles de l’art brut, c’est de rendre notre condition de spectateur aux émerveillements de l’enfance. Lesquels ne renvoient ni une forme de pureté, ni à la naïveté, mais retrouvent le bonheur de suivre une ligne, de s’étourdir dans une couleur, ou de perdre ses yeux dans des mondes imaginaires pendant des secondes qui…
C’est une exposition légère comme une plume qui est venue se poser sur une des mezzanines du Musée du Quai Branly. Légère et pourtant riche de beauté et de sens, puisque la plume (c’est le sujet de l’exposition) est plus qu’un matériau fragile et précieux : un savoir-faire ancestral propre aux plumassiers aztèques qui, au…
Dans la foire aux mille séductions, il arrive qu’une oeuvre se détache et touche au coeur. Je l’ai rencontrée au détour d’une allée, j’ai pensé que ce n’était pas mon type mais je l’ai regardée, intensément. J’ai essayé de résister, de me dire que, des comme elles, j’en avais déjà rencontrées, qu’elle n’était pas entièrement…